Fondateur et dirigeant de la société MyInternshipAbroad, qui propose un service unique de placement en stage à l’étranger, soutenue par Pays d’Aix Initiative en création mais aussi en développement, Yves PERRET témoigne de l’apport de PAI.
Pouvez-vous nous présenter votre société ?
MyInternshipAbroad est une entreprise qui a pour but d’aider les jeunes dans leur insertion professionnelle grâce à des séjours à l’étranger. Ces expériences à l’étranger leur permettent de revenir en France beaucoup plus forts sur le marché du travail.
Comment vous est venue l'idée de ce concept ?
Après avoir fait plusieurs stages aux USA, je me suis rendu compte que beaucoup d’autres élèves venaient me demander conseils. J’ai donc décidé de créer une structure pour les aider dans leur démarche d’expatriation.
Pays d'Aix Initiative vous a soutenu en création grâce à un prêt d'honneur d'un montant de 8 000 € mais également en développement avec un prêt de 20 000 €. Parlez-nous plus précisément de l'accompagnement dans ce cadre-là. (montage du dossier, recherche bancaire, comité de réflexion stratégique...)
PAI m’a aidé une première fois il y a 4 ans avec un prêt création de 8000 € et aujourd’hui avec un prêt développement de 20 000 € : une partie des ressources proviennent du partenariat établi avec l’entreprise PSION EUROPE, sur l’axe revitalisation économique des territoires, encadrée par la DIRECCTE. PAI m’a en effet apporté une aide financière mais leur plus-value reste quand même très largement dans le conseil et dans leur réseau. Ils connaissent en effet beaucoup de monde. Les banques leur font en effet confiance et estiment que si PAI prête, alors le projet de l’entreprise est sérieux.
Parlez-nous du comité de réflexion stratégique (comité réunissant des bénévoles experts durant une demie journée pour échanger sur les orientations stratégiques de l’entreprise)... Qu'est-ce qu'il vous a apporté ?
Beaucoup ! On peut dire que c’est comme faire une pause sur toute la masse de travail qu’un chef d’entreprise a chaque jour et qui empêche de voir les problématiques récurrentes qui font que l’entreprise ne marche pas aussi bien qu’elle le pourrait. Ce comité est pour moi très important et permet de vraiment prendre du recul sur ce que l’on fait ! L’analyse est parfois indispensable même si on a beaucoup de travail. Il faut prendre le temps pour sortir la tête du guidon afin d’analyser si la direction qu’on prend est la bonne.
Qu'avez-vous pu financer grâce à ce soutien en développement ?
Cela me permet de financer ce que les banques ont du mal à financer, de l’immatériel et du recrutement. Car il faut reconnaitre qu’une personne recrutée ne rapporte pas tout de suite et si on n’a pas les liquidités pour assumer le salarié lors de son intégration alors il faut trouver des fonds à l’extérieur de l’entreprise. Ce qui était indispensable pour notre entreprise.
Aujourd'hui, quelles sont vos perspectives en terme de chiffre d'affaires, d'emplois ? Quelles sont vos ambitions ?
Nous avons pour objectif d’atteindre le million d’euros de chiffre d’affaires d’ici à 2015 et obligatoirement recruter pour aider dans la progression de l’entreprise. Nous espérons être une 20aine d’ici fin 2015.
Conseilleriez-vous la création d'entreprise à des étudiants ?
Oui, c’est passionnant, le quotidien est toujours différent et on apprend beaucoup.
Est-ce que vous vous sentez plus confiant dans l'avenir qu'il y a 4 ans ?
Oui je me sens beaucoup plus capable de gérer les moments difficiles et la pression et le stress. C’est je crois dans les moments les plus difficiles qu’il faut être un bon chef d’entreprise. Car tout s’installe à ce moment-là : le doute, les critiques, et un stress beaucoup plus important. Il faut savoir gérer ces moments-là, qui sont cruciaux et c’est loin d’être facile.
